De la Canebière jusqu’à l’enfer
J’ai prié de toutes mes forces
Que le chaos arrive par derrière
J’ai même appris à parler en morse
Croc acéré en bandoulière sur le torse
Je vois bien que la situation se corse
Esprit pyramidal dans la réflexion
Je ne me laisserais plus à l’abandon.
Mais que m’arrive-t-il ?
Qui sont-ils ? Où sont-ils ?
L’ombre m’absorbe, la mélancolie
Est bien plus joyeuse que la mégalomanie
(T’as capté Marie ?)
J’ai traversé les ballons d’Alsace
C’est dans le miroir que s’assagit ma face
Quelle belle farce ! Croire en tout est possible
La solution des maux est devenue passible
Passablement intolérable dans l’inéxorable
Fable de tous ces misérables cadavres
(Ouais)
Sainte-Marie, délivre-nous de notre havre
De paix pour mener le combat inéluctable
Vers la prophétie en sa septième version
J’ai le poison qui bouillonne en passion
Comme MC, j’inaugure le meurtre au paradis
Des têtes tranchées par nos épées
Ainsi se finit mon humble avis sur la vie
Dans la fosse, des corps seront brûlés
Numéro 667 gravé sur mon visage
Ne crois pas que mon sourire est sage
Le démon a pris possession de mon esprit
Je lance une vague sur un vieil ami
Ma caravelle va traverser les tempêtes
(Désolé mec et pour le café encore merci)
Je me rends compte aujourd’hui être bête
De n’avoir pas su profiter autant de ma vie
Mon existence ne se résume pas à zéro
(Z-EURO)
Aya le piaf peut retourner au bord de l’eau
Le pays sombre dans un hexagone
De mentalité putréfié par la zone
75, ne te méprends donc pas sur mes mots
Entre bons mots et injures, il n’y a qu’un saut
Sur les sots payant des impôts
Et faisant de leur consommation ma richesse
Demain je me ferais bien de grandes tresses
Le 18 approche à grand galop
Tandis qu’un SEGPA est sur le Prado
(Fais le signe, hein ?)
De grands changements arrivent enfin
Mais je ne m’habitue pas encore à la réalité
L’angoisse de perdre ne cesse de me guetter
Poète du bitume je défonce des portes
J’ai enclenché une guerre de sorte
Que ce pseudo HPI pète les plombs
La rage a toutefois quelque chose de bon
Se remettre en question, retrouver le contexte
De ce qui se dit dans ce long texte
Je ne vais pas trop te gaver de métaphores
Je ne suis bon qu’à être mis en amphore
Le phare a cessé d’illuminer la nuit
On voudrait tant le voir dégager aujourd’hui
Mais on ne sait que balbutier des mots
Les actes se perdent, retour à zéro
Il serait grand temps de se poser la question
Si on veut vivre ou survivre de lamentations
On ne bouge pas assez son cul pour être
Crédible de se comparer à de grands êtres
Les hêtres ont cessé de se reproduire
Un cercle égal un an, c’est déjà produire
De l’environnement pour de mauvais élèves
Quand on confond réalité et rêve
On s’affiche sur Instagram sans dignité
Va donc demander au ménestrel de t’expliquer
Comment effacer son arrogance
L’humilité est un art qui se danse
Le sourire aux lèvres de mes biens aimés
Je ne saurais jamais vous remercier
De tout ce que vous m’apportez
Des fou-rires qu’on sait tant exploiter
Je n’oublie pas bien sûr mon alter ego
Celle qui se régale de mon tempo
Ses cheveux gris sont un prétexte
À ce qu’elle a enduré, merci le dernier ex
(Maintenant du game il est écarté)
Même si j’aurais bien voulu l’écarteler
Pour tout le mal qu’il lui a fait
(Tu n’as jamais été mon beau-frère)
Un jour tu comprendras ta perte peut-être
Il est grand temps pour moi de lâcher mon stylo
De reprendre ma vie avant que ça parte à vau-l’eau
Mais voilà il fallait que je fasse un constat
Ça me dérangeait tellement la journée
Était un beau manque au fiasco
Je ne cesserais d’être prêt pour aller boire le café.
(C’est le 10)
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