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Quelques gouttes

Et quelques gouttes de sueur ont suffit
Pour te faire craquer, apprendre à faire fi
De tout ce qu’on a enduré. Blessé,
Je continuerais toujours de me relever.

J’ai épuisé les mots pour trahir
Cette douce mélancolie derrière un sourire
Je n’ai jamais su en tirer profit
Pour quelques vues, je suis un satyre
Satire saturée et raturée de la soirée
Quand j’ai pensé que je m’envolais
J’ai gonflé le torse, au bord de la déchirure
Le précipice s’est avancé sous les coups durs
Résilient jusqu’à en mourir
Même le diable je le fais frémir
5 minutes au court bouillon avec un peu de sel
Le plomb est la raison de tout ce qu’elle
Est venue prendre en moi comme un magasin
Abandonné, rentrer comme dans un moulin
Je vais expier tes péchés après les avoir insultés
Je vais t’encourager à ne pas laisser tomber
Parfois la vie est si difficile
Que tu as du mal à cligner du cul
Parfois la vie te rend fou
Et tu ne me verras jamais au Puy-du-Fou
Car j’ai laissé en otage ma morale
Pour cesser de croire qu’aucun mal
Ne va bâtir un univers comme un exercice
De style sur une feuille blanche, tu en es complice.

Je ne vais pas éclater le plafond de verre
Je ne suis pas là pour ça, je suis né hier
Je ne vais pas regretter mes choix de vie
Mais il m’en faut assez pour avoir le tournis
De ce temps gaspillé à croire aux sirènes
Je ne suis pas le premier à être en peine
De plus de réponses que de questions
667 est mon numéro pour de bonnes raisons
Elles sont là, elles sont partout
Ton ombre ne finira pas où
Tu t’es éteint quelque part au fond de toi
Tu n’es pas un coeur à prendre par la foi
Que le monde va changer, on va réussir
À écrire des soupirs jusqu’à en finir
De vomir sur nos souliers troués
À réfléchir sur la vie qu’on a dépensé
Sans compter, sans rien voir de l’orage
Qui grondait déjà à notre plus bel âge
J’ai la rage, j’ai la haine qui m’inspire
Je suis peut-être fou va-t-on me dire.

Je ne suis pas là pour me lamenter
Juste te raconter la débauche zélée
De tout ce qu’on ne peut pas voir
Quand on voit un Homme au parloir
Des vérités qui peuvent faire mal
Dis-toi qu’il y a pire comme cycle infernal
Comme se mentir à soi-même, c’est vrai
Que ça craint quand tu te sens adopté
Inattaqué car personne ne veut te parler
Ne serait-ce que t’aborder n’est pas à privilégier
Tu t’es laissé aller, maintenant il faut remonter
Sur le vélo de la destinée
Et échanger avec toutes ces trahisons
Comme celle de t’être perdu sans raison.

Tu pensais que tu avais toute protection
Diplomatique, mon cul c’est du poulet
Tu as gâché à présent toutes tes munitions
Tu n’es pas prêt à te remettre en question
Sauf que les autres ne vont pas t’envier
Le bourbier dans lequel tu t’es placé
Cette image idyllique mais que d’un côté
La vie ne va pas te laisser te détruire
Car tôt ou tard le carnage devra suffire.

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