La fumée s’envole comme j’aimerais
Pouvoir tutoyer les étoiles émerveillées
Je regarde en bas, le sol m’appelle
Il me chuchote du réconfort auquel
Je me suis attaché, je me suis abonné
À cette perversité de se sentir mal aimé
Je pose ma main sur la petite barre
Prêt à faire le grand saut et m’écraser
Sur la voiture en bas qui n’a rien demandé
Comme un malabar.
(667)
La vie est une petite garce devenue égoïste
L’amour est son maquereau anarchiste
Je drague tout ce qui bouge à gros seins
Mais aucune d’elles ne répond, je suis malsain
Empereur de la saleté dans toute la faculté
J’ai perdu toutes mes facultés, même celle du respect
Auto-proclamé une personne d’exception
Je suis juste envoyé dans la liste des ignorés
Je ne porte pas le succès mais la déception
De me tourmenter comme un gars sans raison
(C’est bien vrai
Tu n’as rien connu
Tu n’as rien perdu
À part d’être trahi
Mais tu l’as mérité cette vie)
Je calcule les plans qui vont m’amener à être banni
De tout groupe, tout environnement social
(Tu es trop sale !)
Tu fais pitié, tu n’as rien compris
L’autre qui t’appelle « no-life » a ce courage
De dire tout haut ce qu’on pense tout bas
Tu es lamentable !
Il est temps de passer à table !
Tais-toi donc avec tes a priori là
Tu n’as pas beaucoup d’amis mais plus d’ennemis
À draguer la meuf d’un autre car tu fais fi
Qu’on vienne te menacer, appeler la police
Tu es devenu dangereux, tu es dans le vice
Jusqu’au moment où le téléphone sonne
« Bonjour monsieur [biiip] on ne vous donne
Aucune légitimité car vous êtes en bas de l’échelle
De l’estime des autres, ça vous poursuit
Pour harcèlement jusqu’à la fin de votre vie »
Mais tu persistes car tu es entrain de te persuader
Que tu es un mec bon sous tout rapport, rien à se reprocher
(Sale connard !)
Tu fais l’arrogant en te couchant tard
Sauf que demain tu as cours mais « je vais gérer »
Tu taxeras les cours de ta camarade tant adorée
La seule et unique qui te trouve sympa
Alors qu’elle te trouve bizarre et tu ne le vois pas
Tu te donnes en spectacle comme un trou du cul
Tu clopes comme un bâtard alors que tu es perdu
Dans tes comptes, si tant est que tu les tiennes
Tu fais rien de ta vie à part dire « Tu es mienne »
Comme un chacal en rut à vouloir baiser
Sans t’inquiéter que tu pourrais traverser
Les colonnes de blizzard car tu es drogué
Le monde n’est pas si rose comme tu l’espérais
C’est la vie, tu forges ta propre expérience
C’est pour ça que tu écris, tu étais dans l’inconscience
De savoir diriger ton cerveau dans la bonne direction
Tu as fait de la poésie une de tes grandes passions
Mais plutôt que de préserver ta plume
Tu la dépenses jusqu’à ce qu’elle en attrape le rhume
(Un petit verre de Martini ?)
« Oh oui dis-moi que tu m’aimes chérie »
Aujourd’hui tu peux considérer que tu as changé de vie.
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